Mésothérapie du cuir chevelu
A la naissance nous possédons un nombre établi de follicules pileux qui produisent tous des cheveux d’épaisseur identique.
En moyenne une personne perd 50 à 150 cheveux par jour mais si une personne perd plus de cheveux ou pendant une période plus longue alors on peut craindre une calvitie.
La chute de cheveux : de quoi s’agit-il ?
La chute de cheveux est inévitable car le cheveu humain évolue en trois phases : c’est le cycle pilaire.
La phase anagène de croissance, qui concerne 80 à 90 % des cheveux, dure 2 à 6 ans.
La phase catagène (pendant laquelle le cheveu cesse de pousser) dure environ 2 semaines et concerne 0 à 2 % des cheveux.
Enfin, la phase télogène (le cheveu mort reste accroché au cuir chevelu avant de tomber) concerne 10 à 20 % de la chevelure et dure environ 3 mois.
Le cycle pilaire se répète ensuite, à partir du bulbe pilaire : de la pousse à la repousse en passant par la chute de cheveux.
Normalement, on perd une cinquantaine de cheveux par jour, surtout à la fin de l’été et au printemps. Au-delà de 60 cheveux par jour environ, on parle de chute de cheveux pathologique.
Pourquoi perd-on ses cheveux ?
Dans la plupart des cas, la perte de cheveux est normale puisque la chevelure se renouvelle sans cesse : les cheveux poussent, vivent, meurent, tombent et sont remplacés par de jeunes cheveux.
Certaines circonstances perturbent ce cycle et provoquent la chute prématurée de cheveux : rapide ou progressive, définitive ou temporaire, touchant l’adulte ou l’enfant, l’homme ou la femme, l’ensemble ou une partie du cuir chevelu, laissant apparaître un cuir chevelu normal ou cicatriciel…
La calvitie de l’homme :
- prédisposition constitutionnelle
- sensibilité excessive du cuir chevelu aux hormones mâles
- vieillissement
Le stress, une mauvaise hygiène de vie, certains régimes alimentaires mal équilibrés peuvent venir aggraver le trouble.
Traitement :
Même dans les cas les plus sévères, il est possible de ralentir considérablement le processus de la calvitie, en stimulant régulièrement les fonctions vitales du cheveu.
Il est même possible de réactiver des follicules mis en sommeil depuis moins d’un an, c’est pour cela qu’il faut réagir vite : plus le traitement est fait à titre préventif plus on a de chance de garder tous ses cheveux.
La mésothérapie permet dans plus de 90 % des cas un arrêt de la chute des cheveux. Une repousse peut même être observée dans de nombreux cas où le stade est encore peu avancé.
L’alopécie chez la femme :
Ce problème touche environ 60 % des femmes ménopausées. Il est donc souvent d’origine hormonale mais il existe aussi des facteurs aggravants comme le stress, une forte exposition aux UV, le post-partum, certaines maladies ou infections, certains médicaments ou des carences nutritives.
Traitement :
La mésothérapie donne des résultats remarquables et les cheveux perdus repoussent dans la plupart des cas.
La mésothérapie du cuir chevelu :
Le traitement de la chute de cheveux et de l’alopécie par Mésothérapie, vise à injecter un mélange de médicaments actifs par voie intradermique, dans le but de stimuler la vitalité du cuir chevelu, d’en améliorer l’état séborrhéique et de freiner la chute des cheveux par stimulation du bulbe.
Ces injections superficielles sont réalisées avec une seringue sur laquelle est montée une fine et courte aiguille.
Fréquence des séances :
Classiquement on effectue 4 séances espacées d’une semaine puis 4 séances espacées de deux semaines.
Dans le cadre des formes masculines ou à composante hormonale ou génétique, on poursuivra par un entretien soit tous les mois, soit par groupe de 3 à 4 séances plus rapprochées deux fois par an.
Résultats attendus :
3 à 4 séances suffisent à ralentir la chute, le cuir chevelu est plus sain, les shampoings sont espacés.
On observe une diminution à la fois de la raréfaction des cheveux et de la séborrhée, mais aussi des démangeaisons.
La qualité du cheveu s’améliore.
3 mois sont nécessaires pour voir une repousse significative.
Mais en dehors des suites de grossesse où le traitement n’a pas besoin d’être prolongé, l’arrêt des soins amène tôt ou tard la réapparition de la chute.